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Parfois, alors que tout va à l’inverse de ce que nous imaginions, nous nous prenons à dire spontanément : Seigneur, vois comment tout s’écroule pour moi, tout, tout… ! C’est alors le moment de rectifier : avec toi, j’irai de l’avant avec assurance, car tu es la force même : Quia tu es, Deus, fortitudo mea.

Je t’ai exhorté à essayer, au milieu de tes occupations, d’élever ton regard vers le Ciel avec persévérance. Car l’espérance nous pousse à saisir la main puissante que Dieu nous tend à tout moment, pour que nous ne perdions pas la perspective surnaturelle, même lorsque nos passions se dressent et nous harcèlent pour nous verrouiller dans le réduit mesquin de notre moi ; ou quand, avec une vanité puérile, nous nous plaçons au centre de l’univers. Je vis persuadé que je ne parviendrai à rien sans regarder vers le haut, sans Jésus. Je sais que la force dont j’ai besoin pour me vaincre et pour vaincre naît de la répétition de ce cri : Je peux tout en Celui qui me rend fort. Ce cri en appelle à la promesse ferme de Dieu de ne point abandonner ses enfants, si ses enfants ne l’abandonnent pas.

La misère et le pardon

Références à la Sainte Écriture
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