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L’Église entière manifeste sa préoccupation envers les problèmes du Tiers Monde. À cet égard, on sait que l’une des plus grandes difficultés réside dans la pénurie de clergé et spécialement de prêtres autochtones. Que pensez-vous à ce sujet et, en tout cas, quelle est votre expérience dans ce domaine ?

Je pense en effet que l’accroissement du clergé autochtone est un problème d’une importance capitale pour assurer le développement – voire la permanence – de l’Église dans de nombreuses nations et spécialement dans ces pays qui traversent, pour l’instant, une crise de nationalisme exacerbé.

Quant à mon expérience personnelle, je dois dire que l’un des nombreux motifs que j’ai de rendre grâces au Seigneur, est de voir avec quelle saine doctrine, avec quelle vision universelle, catholique, et avec quelle volonté de servir – ils sont, bien entendu, meilleurs que moi – se forment et arrivent au sacerdoce, dans l’Opus Dei, des centaines de laïcs de diverses nations – aujourd’hui plus de quatre-vingts pays – où le développement du clergé autochtone s’impose avec urgence. Certains de ces prêtres ont accédé à l’épiscopat dans ces pays mêmes et ils y ont créé des séminaires florissants.

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