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Tu te vois tel un pauvre petit serviteur auquel son maître aurait enlevé sa livrée — rien qu’un pécheur ! — et tu comprends le sentiment de nudité qu’ont éprouvé nos premiers parents.
— Tu devrais en être toujours réduit à pleurer. Et tu as beaucoup pleuré ; tu as beaucoup souffert. Et pourtant tu es très heureux. Tu n’échangerais pas ton sort avec qui que ce soit. Ton « gaudium cum pace » — ta joie sereine, voilà de nombreuses années que tu ne la perds pas. Tu en remercies Dieu, et tu voudrais apporter à tous le secret du bonheur.
— Oui, on comprend que l’on ait dit bien souvent de toi (même si tu te moques du qu’en dira-t-on) que tu es un « homme de paix ».
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Document imprimé depuis https://escriva.org/fr/forja/174/ (23 avr. 2024)