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2 points de « Amis de Dieu » sont liés au thème "Baptême".

Demandons-nous de nouveau en présence de Dieu : Seigneur, pourquoi nous as-tu donné ce pouvoir ? Pourquoi as-tu déposé en nous cette faculté de te choisir ou de te repousser ? Tu désires que nous usions à bon escient de cette capacité. Seigneur que veux-tu que je fasse ? Et la réponse vient, claire, précise : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.

Voyez-vous ce que je veux dire ? La liberté acquiert son sens authentique lorsqu’on l’exerce au service de la vérité qui rachète, lorsqu’on en use pour rechercher l’Amour infini d’un Dieu qui nous libère de toutes les servitudes. Je désire chaque jour davantage annoncer aux quatre vents cette insondable richesse du chrétien : la liberté de la gloire des enfants de Dieu ! C’est en cela que se résume la volonté droite qui nous enseigne à rechercher le bien après l’avoir distingué du mal.

J’aimerais que vous méditiez un point fondamental, qui nous met face à la responsabilité de notre conscience. Personne ne peut choisir à notre place. Voici le degré suprême de dignité chez les hommes : qu’ils se dirigent par eux-mêmes et non par un autre vers le bien. Nous sommes nombreux à avoir reçu de nos parents la foi catholique et, par la grâce de Dieu, au moment où nous avons reçu le baptême, à peine nés, la vie surnaturelle a commencé dans notre âme. Mais nous devons renouveler notre détermination d’aimer Dieu par-dessus toutes choses tout au long de notre existence, et même au long de chaque journée. Seul est vraiment chrétien celui qui se soumet au pouvoir du Verbe unique de Dieu, celui qui ne met pas de conditions à cette soumission respectueuse, qui est résolu à adopter, pour résister à la tentation diabolique, la même attitude que le Christ : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, c’est à lui seul que tu rendras un culte.

Liberté et don de soi

Nous n’avons pas été créés par le Seigneur pour bâtir ici une cité définitive, car ce monde est le chemin vers un autre monde, qui est demeure sans chagrin. Cependant nous, les enfants de Dieu, nous ne devons pas nous désintéresser des activités humaines : Dieu nous y a placés pour les sanctifier, pour les imprégner de notre foi bénie, la seule qui amène la vraie paix et la joie authentique aux âmes et aux différents milieux du monde. Voici quelle a été ma prédication constante depuis 1928 : il est urgent de christianiser la société et d’imprégner de sens surnaturel toutes les couches de cette humanité que nous formons, afin que, les uns et les autres, nous nous efforcions d’élever à l’ordre de la grâce nos tâches quotidiennes, notre profession, notre métier. Ainsi, toutes les occupations humaines s’éclairent d’une espérance nouvelle, qui transcende le temps et la fugacité de ce monde.

Le baptême nous a faits porteurs de la parole du Christ, qui rassérène, qui enflamme et apaise les cons­cien­ces blessées. Pour que le Seigneur agisse en nous et par nous, disons-lui que nous sommes disposés à lutter tous les jours, tout en nous sachant faibles et inutiles, tout en ressentant le poids immense de nos misères et de notre pauvre faiblesse personnelle. Nous devons lui redire que nous avons confiance en lui, en son assistance, et au besoin contre toute espérance, comme Abraham. Nous travaillerons ainsi avec un acharnement renouvelé et nous apprendrons aux hommes à réagir avec sérénité, dépourvus de haine, de méfiance, d’ignorance, d’incompréhension, de pessimisme, car tout est possible à Dieu.