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3 points de « Amis de Dieu » sont liés à la thématique Force → force dans la foi.

Nous avons l’obligation de défendre la liberté personnelle de tous les hommes, en sachant que Jésus-Christ est celui qui a gagné pour nous cette liberté ; si nous n’agissons pas ainsi, de quel droit pourrons-nous revendiquer la nôtre ? Nous devons aussi répandre la vérité, parce que veritas liberabit vos, la vérité nous libère, tandis que l’ignorance nous rend esclaves. Nous devons défendre le droit de tout homme à vivre, à posséder ce dont il a besoin pour mener une existence digne, le droit à travailler et à se reposer, à choisir un état, à fonder un foyer, à mettre des enfants au monde dans le mariage et à pouvoir les élever, à traverser avec sérénité les périodes de maladie et la vieillesse, à accéder à la culture, à s’associer aux autres citoyens pour parvenir à des fins licites et, au premier chef, le droit à connaître et à aimer Dieu en toute liberté, car la conscience, si elle est droite, découvrira les traces du Créateur en toute chose.

C’est précisément pour cela qu’il est urgent de répéter — en cela je ne fais pas de politique, j’affirme la doctrine de l’Église — que le marxisme est incompatible avec la foi du Christ. Est-il quelque chose de plus contraire à la foi qu’un système qui cherche en tout à éliminer de l’âme la présence aimante de Dieu ? Criez-le très fort, pour qu’on entende distinctement votre voix : nous n’avons absolument pas besoin du marxisme pour pratiquer la justice. Au contraire, cette erreur très grave, à cause de ses solutions exclusivement matérialistes, qui ignorent le Dieu de la paix, ne dresse que des obstacles dans la recherche du bonheur et de l’entente entre les hommes. Nous trouvons à l’intérieur du christianisme la vraie lumière, qui apporte toujours une réponse à tous les problèmes : il suffit que vous vous efforciez d’être sincèrement catholiques, non verbo neque lingua, sed opere et veritate, non pas avec des mots, ou avec la langue mais en actes et en vérité. Dites-le, sans faux-fuyants, sans crainte, chaque fois que l’occasion se présentera, et recherchez-la si c’est nécessaire.

Justice et charité

Peut-être l’un d’entre vous pense-t-il que je suis naïf. Qu’importe. Même si on me qualifie ainsi, parce que je crois encore à la charité, je vous assure que j’y croirai toujours ! Et tant que Dieu me prêtera vie, je continuerai —comme prêtre du Christ — de faire en sorte que l’unité et la paix règnent parmi ceux qui sont frères, parce qu’enfants du même Père, Dieu, que l’humanité se comprenne, que tous partagent le même idéal, celui de la foi !

Ayons recours à Sainte Marie, la Vierge prudente et fidèle, et à saint Joseph, son époux, modèle achevé de l’homme juste. Ils ont vécu en présence de Jésus, le Fils de Dieu, les vertus sur lesquelles nous avons médité. Ils nous obtiendront la grâce pour que ces mêmes vertus s’enracinent fermement dans notre âme, afin que nous nous décidions à nous comporter à tout moment comme de bons disciples du Maître : prudents, justes, pleins de charité.

Repoussez, si elle se présente, la lâcheté, l’idée erronée que la prière peut attendre. Ne reportons jamais cette source de grâces. C’est maintenant le bon moment. Dieu, qui regarde avec amour toute notre journée, préside à notre prière intime : toi et moi, je l’affirme à nouveau, nous devons nous confier à lui comme on se confie à un frère, à un ami, à un père. Dis-lui — je le lui dis — qu’il est toute Grandeur, toute Bonté, toute Miséricorde. Et ajoute : c’est pourquoi je veux m’éprendre de toi, malgré la rudesse de mes manières, de ces pauvres mains que voici, usées et écorchées aux sentiers ardus et poussiéreux de la terre.

Ainsi nous marcherons, presque sans nous en rendre compte, l’allure divine, ferme et vigoureuse, avec au cœur la conviction intime que, près du Seigneur, même la douleur, l’abnégation, les souffrances sont aimables. Quelle force, pour un enfant de Dieu, de se savoir si près de son Père ! Aussi, quoi qu’il arrive, suis-je inébranlable, sûr avec toi, mon Seigneur et mon Père, qui es mon rocher et ma force.

Références à la Sainte Écriture
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