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2 points de « Amis de Dieu » sont liés à la thématique Unité de vie → contemplatifs au milieu du monde.

Tout cela semblera peut-être familier à certains ; nouveau à d’autres ; ardu pour tous. Quant à moi, je ne cesserai de prêcher, jusqu’à mon dernier souffle, l’absolue nécessité d’être une âme de prière, et cela toujours, en n’importe quelle occasion et dans les circonstances les plus diverses, car Dieu ne nous abandonne jamais. Il n’est pas chrétien de penser à l’amitié de Dieu exclusivement comme à un ultime recours. Peut-il nous paraître normal d’ignorer ou de mépriser les personnes que nous aimons ? Évidemment non. Nos paroles, nos désirs, nos pensées vont continuellement vers ceux que nous aimons : c’est comme une présence continuelle. Il doit en être de même pour Dieu.

Cette recherche du Seigneur fait de toute notre journée une conversation intime et confiante. Je l’ai affirmé, je l’ai écrit bien souvent, et peu m’importe de le répéter, car notre Seigneur nous a fait savoir par son exemple que c’est le comportement le plus sûr : prier constamment, du matin au soir et du soir au matin. Quand tout se fait facilement : merci, mon Dieu ! Quand arrive un moment difficile : Seigneur, ne m’abandonne pas ! Et Dieu, doux et humble de cœur, n’oubliera pas nos supplications et ne restera pas non plus indifférent : Demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira.

Efforçons-nous donc, en cherchant Dieu derrière chaque événement, de ne jamais perdre le point de vue surnaturel : dans ce qui est agréable et dans ce qui l’est moins, dans le réconfort… et dans l’affliction que nous cause la mort d’un être cher. Avant tout, parle à Dieu ton Père, en cherchant le Seigneur au centre de ton âme. Il n’y a là rien de futile ou de ridicule : c’est au contraire la manifestation évidente d’une vie intérieure constante, d’un véritable dialogue d’amour. Cette pratique ne peut produire en nous aucune déformation psychologique : elle doit être aussi naturelle pour un chrétien que le battement du cœur.

Prières vocales et prière mentale

Comprenons que le Seigneur n’aspire qu’à nous entraîner dans un sillage merveilleux, divin et humain tout à la fois, fait d’abnégation joyeuse, de bonheur mêlé de douleur et d’oubli de soi. Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même. Ce conseil, nous l’avons tous entendu. Nous devons nous déterminer à le suivre vraiment, afin que le Seigneur puisse se servir de nous et qu’à tous les carrefours du monde où nous nous trouvions, nous-mêmes bien appuyés sur Dieu, nous soyons sel, levain et lumière. Toi en Dieu, pour illuminer, pour donner de la saveur, pour faire lever la pâte et pour servir de ferment.

Mais n’oublions pas pour autant que ce n’est pas nous qui créons cette lumière : nous ne faisons que la refléter. Ce n’est pas nous qui sauvons les âmes en les poussant à bien agir : nous ne sommes que des instruments, plus ou moins dignes, des desseins salutaires de Dieu. S’il nous arrivait un jour de penser que le bien que nous faisons est notre œuvre, l’orgueil reviendrait en force, pire encore, le sel perdrait sa saveur, le levain pourrirait et la lumière deviendrait ténèbres.

Un personnage de plus

Références à la Sainte Écriture
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