Liste des points

Ta sainte impatience à le servir ne déplaît pas à Dieu. — Mais elle sera stérile, si elle ne s’accompagne pas d’une amélioration effective de ta conduite quotidienne.

Dans ta vie intérieure, as-tu réfléchi calmement à la beauté de « servir », avec une volonté toujours actuelle ?

Ton expérience personnelle — ce dégoût, cette inquiétude, cette amertume — te fait vivre la vérité des paroles de Jésus : nul ne peut servir deux maîtres à la fois.

Tu pries, tu te mortifies, tu travailles aux mille choses de l’apostolat…, mais tu n’étudies pas. — Si tu ne changes pas, tu ne seras qu’un inutile.

L’étude, la formation professionnelle, quelle qu’elle soit, sont obligations graves chez nous.

Si tu dois servir Dieu par ton intelligence, étudier est pour toi une obligation grave.

Ah, si tu te proposais de servir Dieu « sérieusement », avec l’obstination que tu mets à servir ton ambition, tes vanités, ta sensualité !…

Le non serviam de Satan n’a été que trop fécond. — Ne te sens-tu pas généreusement poussé à dire chaque jour, décidé à prier et à agir, un serviam — je te servirai, je serai fidèle ! — qui dépasse en fécondité son cri de rébellion ?

Ce cri — serviam ! — exprime la volonté de « servir » très fidèlement l’Église de Dieu, au prix même de tes biens, de ton honneur et de ta vie.

Il est bon que tu serves Dieu comme un enfant, sans salaire, généreusement… — Mais ne t’inquiète pas s’il t’arrive de songer à la récompense.

L’élan patriotique — louable — porte beaucoup d’hommes à faire de leur vie un « service », une « milice ». — N’oublie pas que le Christ a, lui aussi, je te le rappelle, des « milices » et des hommes choisis à son « service ».