Liste des points
Qu’il est beau de perdre la vie pour la Vie !
Le Christ est mort pour toi. — Toi… que dois-tu faire pour le Christ ?
Tu me dis : « Oui, je veux. » — Bien. Mais veux-tu comme un avare « veut » son or, une mère son enfant, un ambitieux les honneurs, ou un pauvre sensuel son plaisir ?
— Non ? — Alors, c’est que tu ne veux pas.
Ah, si tu te proposais de servir Dieu « sérieusement », avec l’obstination que tu mets à servir ton ambition, tes vanités, ta sensualité !…
Qu’une vie est peu de chose, pour l’offrir à Dieu !…
Nesciebatis quia in his quæ Patris mei sunt oportet me esse ? Ne saviez-vous pas que je me dois aux affaires de mon Père ?
Réponse de Jésus adolescent. Et réponse à une mère comme sa Mère, qui le recherche depuis trois jours et le croit perdu. — Réponse qui a pour complément ces paroles du Christ, que transcrit saint Matthieu : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi. »
Si vous voulez vous donner à Dieu dans le monde, plutôt que d’être savants — les femmes n’ont pas besoin d’être savantes, il suffit qu’elles soient prudentes1 — vous devez vivre selon l’esprit, être très unis au Seigneur par la prière ; il vous faut porter enfin un manteau invisible, qui recouvre chacun de vos sens et chacune de vos facultés : prier, prier, prier ; expier, expier, expier.
Document imprimé depuis https://escriva.org/fr/book-subject/camino/16602/ (8 mai 2024)