Liste des points

10 points de « Sillon » sont liés à la thématique Ambition → saintes ambitions .

Face à ceux qui réduisent la religion à une somme de négations, ou qui se contentent d’un catholicisme en demi-teinte ; face à ceux qui veulent tourner le Seigneur contre le mur, ou le reléguer dans un coin de leur âme…, par nos paroles et par nos actes nous devons affirmer que nous aspirons à faire du Christ un Roi authentique de tous les cœurs… même du cœur de ces gens-là.

Quand tu travailles à des entreprises apostoliques, ne construis pas que pour maintenant… Adonne-toi à ces tâches avec l’espoir que d’autres de tes frères, ayant le même esprit, recueillent plus tard ce que tu sèmes à la volée, et achèvent les bâtiments dont tu es en train de poser les fondations.

Lorsque tu seras vraiment animé d’un esprit chrétien, tu corrigeras tes désirs. — Tu n’éprouveras plus l’envie d’acquérir la célébrité, mais celle de perpétuer ton idéal.

Si ce n’est pas pour construire une œuvre très grande, entièrement divine — la sainteté — ce n’est pas la peine de se donner.

Aussi, lorsqu’elle canonise les saints, l’Église proclame-t-elle l’héroïcité de leur vie.

Lorsque tu travailleras sérieusement pour Dieu, tu te réjouiras tellement de voir que beaucoup de gens te font concurrence.

En cette heure de Dieu, l’heure de ton passage dans ce monde, décide-toi vraiment à réaliser quelque chose qui en vaille la peine : le temps presse et qu’elle est noble, héroïque, glorieuse la mission de l’homme — de la femme — sur la terre lorsqu’elle embrase du feu du Christ les cœurs flétris et pourris !

— Il vaut la peine d’apporter aux autres la paix et le bonheur d’une croisade forte et joyeuse.

Tu joues ta vie pour l’honneur… Joue ton honneur pour ton âme.

Par la Communion des saints tu dois te sentir très uni à tes frères. Défends sans peur cette merveilleuse unité ! — Si tu venais à te trouver seul, tes nobles ambitions seraient vouées à l’échec : une brebis isolée est presque toujours une brebis perdue.

Ton impétuosité m’a fait sourire. Considérant l’absence de moyens matériels et d’aide extérieure pour travailler, tu faisais ce commentaire : « Moi, je n’ai que deux bras, mais parfois, impatient, j’ai envie d’être un monstre à cinquante bras, pour semer et pour récolter la moisson. »

— Demande cette efficacité à l’Esprit Saint… Il te l’accordera !

Deux livres écrits en russe sont tombés entre tes mains et tu as ressenti une intense envie d’étudier cette langue. Tu imaginais la beauté de mourir comme un grain de blé dans cette nation, si aride aujourd’hui, et qui, avec le temps, produira d’immenses champs de blé.

— Tes ambitions me paraissent bonnes. Mais, pour l’instant, consacre-toi à ton petit devoir, à ta grande mission de chaque jour — à ton étude, à ton travail, à ton apostolat, et surtout à ta formation — qui constitue une tâche ni moins héroïque, ni moins belle : il y a encore en toi tant de choses à élaguer !