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La foi n’est pas destinée uniquement à être prêchée : elle doit être tout spécialement mise en pratique. Souvent peut-être, les forces nous manqueront. Mais alors, j’en reviens à l’Évangile, comportez-vous comme le père du jeune épileptique. Il s’inquiète de la guérison de son fils, il espère que le Christ le guérira, et pourtant il ne va pas jusqu’à croire en un pareil bonheur. Mais Jésus, qui demande toujours la foi, va au devant des doutes qu’il lit au fond de cette âme : Si tu peux !… Tout est possible à celui qui croit. Tout est possible : nous sommes tout-puissants ! mais avec la foi. Or cet homme sent sa foi fléchir. Il craint que son manque de confiance empêche que son fils recouvre la santé. Alors il pleure. N’ayons pas honte de ce genre de larmes : elles sont le fruit de l’amour de Dieu, de la prière repentante, de l’humilité. Aussitôt, le père de l’enfant de s’écrier, en pleurant : Je crois, viens en aide à mon peu de foi.

Adressons-lui, nous aussi, ces paroles, en terminant ce moment de méditation. Seigneur, je crois. J’ai appris à croire en toi, et j’ai décidé de te suivre de près. Souvent, au cours de ma vie, j’ai imploré ta miséricorde. Et souvent, aussi, je n’ai pas cru que tu puisses engendrer tant de merveilles dans le cœur de tes enfants. Seigneur, je crois ! Mais aide-moi à croire, plus, mieux !

Adressons enfin cette prière à Sainte Marie, Mère de Dieu et notre Mère, modèle de foi : Oui, bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur.

Références à la Sainte Écriture
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