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Ainsi donc, mes frères bien-aimés, c’est à nouveau la voix de saint Paul qui se fait entendre, montrez-vous fermes, inébranlables, toujours en progrès dans l’Œuvre du Seigneur, sachant que votre labeur n’est pas vain dans le Seigneur. Le voyez-vous ? C’est un véritable réseau de vertus qui est mis en action lorsque nous remplissons notre métier avec le dessein de le sanctifier : la force d’âme pour persévérer dans notre tâche, malgré les difficultés naturelles et sans jamais nous laisser gagner par l’accablement ; la tempérance pour nous dépenser sans compter et pour surmonter la commodité et l’égoïsme ; la justice pour remplir nos devoirs envers Dieu, envers la société, envers la famille, envers nos collègues ; la prudence pour savoir ce qu’il convient de faire dans chaque cas et pour nous mettre au travail sans délai… Et le tout, j’y insiste, par Amour, avec le sens aigu et immédiat de la responsabilité des fruits de notre travail et de sa portée apostolique.

Les œuvres sont amour, et non les beaux discours, dit le proverbe populaire. Je pense qu’il est superflu d’ajouter quoi que ce soit.

Seigneur, accorde-nous ta grâce. Ouvre-nous la porte de l’atelier de Nazareth afin que nous apprenions à te contempler, toi et ta Mère Sainte Marie, avec saint Joseph, le Patriarche, que j’aime et que je vénère tant, tous les trois adonnés à une vie de travail sanctifié. Nos pauvres cœurs en seront émus. Nous te rechercherons et nous te trouverons dans notre travail journalier, que nous transformerons, selon ton désir, en œuvre de Dieu, en œuvre d’Amour.

Références à la Sainte Écriture
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