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L’amour que tu voueras à notre Mère soufflera sur la braise des vertus enfouies sous la cendre de ta tiédeur et en fera jaillir la flamme vive.
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493 |
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Aime Notre Dame. Elle t’obtiendra d’abondantes grâces pour vaincre dans ta lutte quotidienne. — Et ils ne serviront de rien au Malin, ces désirs pervers qui montent de plus en plus, bouillonnant en toi, arrivant presque à submerger de leur pourriture parfumée les grands idéaux, les commandements sublimes que le Christ lui-même a mis dans ton cœur. — Serviam !
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494 |
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Sois à Marie et tu seras nôtre.
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C’est toujours par Marie que l’on va et que l’on “ revient ” à Jésus.
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Comme les hommes aiment qu’on leur rappelle leur parenté avec des personnages célèbres de la littérature, de la politique, de l’armée, de l’Église !…
— Chante donc cette hymne aux pieds de la Vierge immaculée :
Je vous salue Marie, fille de Dieu le Père ; je vous salue Marie, Mère de Dieu le Fils ; je vous salue Marie, Épouse de Dieu le Saint-Esprit… Dieu seul est au-dessus de vous !
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497 |
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Dis-lui : “ Mère — elle est tienne parce que tu es sien à plus d’un titre — que votre amour m’attache à la Croix de votre Fils ; qu’il ne me manque ni la foi, ni le courage, ni l’audace, pour accomplir la volonté de notre Jésus. ”
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On dirait que tous les péchés de ta vie resurgissent. — Ne perds pas confiance. — Fais appel au contraire à ta Mère Sainte Marie avec la foi et l’abandon d’un enfant. Elle ramènera le calme dans ton âme.
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Marie, la très sainte Mère de Dieu, passe inaperçue, comme une femme parmi les autres femmes de son village.
— Apprends d’elle à vivre avec “ naturel ”.
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Porte sur ta poitrine le saint scapulaire du Carmel. — Peu de dévotions mariales — il en est beaucoup d’excellentes — sont plus enracinées parmi les fidèles et ont reçu plus de bénédictions pontificales. — Et ce privilège du samedi est si maternel !
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Quand on t’a demandé quelle image de Notre Dame t’inspirait le plus de dévotion, tu as répondu “ toutes ”, comme quelqu’un qui en a fait l’expérience. — J’ai alors compris que tu étais un bon fils : c’est pourquoi tous les portraits de ta Mère te semblent beaux. Ils me remplissent d’amour, m’as-tu dit.
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502 |
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Marie, modèle de prière. — Vois comme elle prie son Fils, à Cana ; et comme elle insiste, sans se décourager, avec persévérance. — Et comme elle réussit.
— Prends exemple sur elle.
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Solitude de Marie. Seule ! — Elle pleure, désemparée.
— Nous devons, toi et moi, accompagner Notre Dame et pleurer avec elle, car ce sont nos misères qui ont cloué Jésus sur la Croix.
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Si tu recours à elle avec confiance, la Vierge Marie, mère du Bel Amour, apaisera ton cœur lorsqu’il te manifestera qu’il est de chair.
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L’amour pour Notre Dame est une preuve de bon esprit, dans les œuvres et chez les individus.
— Méfie-toi de l’entreprise qui n’est point marquée de ce signe.
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Notre Dame des Douleurs. Quand tu la contempleras, vois son Cœur : c’est une Mère qui a deux enfants face à face : Lui… et toi.
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507 |
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Quelle humilité que celle de sainte Marie, ma Mère ! — Vous ne la verrez ni parmi les rameaux de Jérusalem, ni à l’heure des grands miracles, sauf aux prémices de Cana.
— Mais elle ne fuit pas l’affront du Golgotha : Elle est là iuxta crucem Iesu — sa Mère, tout près de la croix de Jésus.
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Admire la fermeté de la Vierge Marie : au pied de la Croix, en proie à la plus grande douleur humaine — il n’est pas de douleur pareille à sa douleur — et pourtant pleine de fermeté.
— Et demande-lui un peu de cette force d’âme, de manière à savoir, toi aussi, te tenir au pied de la Croix.
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Marie, maîtresse du sacrifice discret et silencieux !
— Voyez-la, presque toujours dans l’ombre, collaborer avec son Fils : elle sait et se tait.
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Voyez avec quelle simplicité ! — Ecce ancilla !… Et le Verbe s’est fait chair.
— C’est ainsi qu’ont agi les saints : sans attirer le regard. Si ce n’est malgré eux.
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Ne timeas Maria ! Ne crains pas, Marie !…
— La Vierge s’était troublée devant l’archange.
— Et moi, je passerais outre à ces détails de modestie, sauvegarde de ma pureté !
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Ô Mère, Mère ! Par ce mot — fiat — vous avez fait de nous les frères de Dieu et les héritiers de sa Gloire. — Soyez bénie !
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Avant, seul, tu ne pouvais rien… — Désormais tu as eu recours à Notre Dame. Avec elle, comme tout est facile !
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Aie confiance. — Reviens. — Invoque Notre Dame et tu seras fidèle.
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Les forces t’abandonnent par moments ?
— Pourquoi ne le dis-tu pas à ta Mère, Consolatrix afflictorum, Auxilium christianorum…, Spes nostra, Regina apostolorum ?
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Mère ! — Appelle-la fort, très fort. — Elle t’écoute, elle te voit en danger peut-être, et elle t’offre, ta Mère la Vierge Marie, avec la grâce de son Fils le refuge de ses bras, la douceur de ses caresses ; et tu te sentiras réconforté pour de nouveaux combats.
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