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Père, je me sens bien fatigué, et froid, ai-je parfois entendu dire à certains ; quand je prie ou quand j’accomplis une autre pratique de piété, j’ai l’impression de jouer la comédie…
À cet ami, et à toi — si tu te trouves dans cette situation —, voilà ce que je réponds : une comédie ? — Eh bien ! c’est une grande chose, mon enfant ! Vas-y ! Joue la comédie ! Le Seigneur est ton spectateur : le Père, le Fils, le Saint-Esprit ! Et la Très Sainte Trinité nous contemplera, dans les moments où nous « jouerons la comédie ».
— Qu’il est beau d’agir ainsi devant Dieu, par amour, pour lui plaire alors que l’on agit tout à contre-cœur ! En troubadour de Dieu ! Et qu’elle est belle cette prière récitée avec Amour et sacrifice, sans en éprouver la moindre satisfaction personnelle, rien que pour faire plaisir à notre Seigneur !
— Voilà qui est vivre d’Amour !
Document imprimé depuis https://escriva.org/fr/forja/485/ (19 avr. 2024)