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Ego cogito cogitationes pacis et non afflictionis, mes pensées sont des pensées de paix et non de malheur, dit le Seigneur. Soyons des hommes de paix, des hommes de justice ; faisons le bien et le Seigneur ne sera pas pour nous juge, mais ami, frère et Amour.

Que les anges de Dieu nous accompagnent au long de notre route joyeuse sur la terre. Avant la naissance de notre Rédempteur, écrit saint Grégoire le Grand, nous avions perdu l’amitié des anges. La faute originelle et nos péchés quotidiens nous avaient éloignés de leur pureté lumineuse… Mais à partir du moment où nous avons reconnu notre Roi les anges nous ont reconnus pour concitoyens.

Et comme le Roi des cieux a voulu prendre notre chair terrestre, les anges ne s’éloignent plus de notre misère. Ils n’osent plus considérer comme inférieure à la leur cette nature qu’ils adorent et voient exaltée au-dessus d’eux en la personne du Roi des cieux ; et ils n’éprouvent plus de honte à considérer l’homme comme un compagnon.

Marie, la sainte Mère de notre Roi, la Reine de notre cœur, prend soin de nous comme elle seule sait le faire. Mère compatissante, trône de la grâce, nous te demandons de nous apprendre à composer, avec notre vie et avec la vie de ceux qui nous entourent, vers après vers, le poème simple de la charité, quasi fluvium pacis, tel un fleuve de paix. Car tu est un océan de miséricorde inépuisable : les fleuves se jettent tous dans la mer et la mer ne se remplit pas.

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