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Des larmes, maintenant. — Cela fait mal, n’est-ce pas ? — Bien sûr ! c’est précisément pour cela qu’on t’a frappé là.
Tu m’écris : « Père, j’ai… une rage de dents au cœur. » — Je n’en ris pas. Je comprends que tu aies besoin d’un bon dentiste qui t’arrache des dents.
Si seulement tu te laissais faire !…
Le jeûne rigoureux est une pénitence très agréable à Dieu. — Mais, les uns comme les autres, nous nous sommes tous relâchés. Il n’y a pas d’inconvénient, au contraire, si ton directeur l’approuve, à ce que tu jeûnes fréquemment.
Ne fais pas pénitence au-delà de ce que te permet ton directeur.
Pour toi qui te plains dans ton for intérieur d’être traité durement, et qui opposes cette rigueur à l’attitude de ta famille à ton égard, je transcris ces lignes d’un médecin sous-lieutenant : « On peut avoir, devant le malade, soit l’attitude du professionnel honnête, froide et réfléchie, mais objective et utile au patient, soit la sentimentalité larmoyante de la famille. — Au combat, lorsque les blessés s’entassent dans un poste de secours, car l’évacuation n’est pas assez rapide, qu’adviendrait-il si, près de chaque brancard, il y avait une famille ? Autant passer à l’ennemi ! »
Document imprimé depuis https://escriva.org/fr/book-subject/camino/16370/ (4 mai 2024)