Liste des points

10 points de « Chemin » sont liés à la thématique Enfance spirituelle  → simplicité et audace.

Allons ! Dis-lui avec générosité, comme un enfant : que ne me donneras-tu pas, puisque tu exiges « cela » de moi ?

Aie plus d’audace encore, et quand tu auras besoin de quelque chose, en partant toujours du Fiat de Marie, ne demande plus rien. Dis simplement : « Jésus, je veux ceci ou cela. » C’est ainsi que les enfants demandent.

Être petit : les grandes audaces sont l’apanage des enfants. — Qui demande… la lune ? — Qui ignore le danger pour réaliser ses désirs ?

« Mettez », dans un enfant « de la sorte », beaucoup de grâce divine, le désir de faire sa Volonté (celle de Dieu), un grand amour pour Jésus, toute la science humaine qu’il est capable d’acquérir…, et vous aurez à grands traits le caractère des apôtres d’aujourd’hui, tels que Dieu les veut indubitablement.

Petit sot ! Le jour où tu cacheras quelque recoin de ton âme à ton directeur, tu auras cessé d’être enfant, parce que tu auras perdu la simplicité.

Enfant, offre-Lui chaque jour… jusqu’à tes faiblesses.

Sois petit, très petit. — N’aie pas plus de deux ans, à la rigueur trois. — Parce que les grands enfants sont des malins qui essaient déjà de tromper leurs parents par d’invraisemblables mensonges.

Ils ont la méchanceté, le fomes ou foyer du péché, mais il leur manque l’expérience du mal, qui leur donnera la science du péché pour recouvrir leurs tricheries d’une apparence de vérité.

Ils ont perdu la simplicité, et la simplicité est indispensable pour être petit devant Dieu.

Clame, enfant audacieux : quel amour que celui de Thérèse d’Avila ! — Quel zèle que celui de François-Xavier ! — Quel homme admirable que saint Paul ! — Ah, Jésus, eh bien moi… je t’aime plus que Paul, que François-Xavier et que Thérèse !

Ce découragement provoqué par tes manques de générosité, tes chutes, tes reculs — qui ne sont peut-être qu’apparents — te donne souvent l’impression d’avoir brisé quelque chose de grande valeur (ta sanctification).

Ne t’inquiète pas. Transpose dans la vie surnaturelle la sagesse des enfants simples pour résoudre de pareils conflits.

Ils ont brisé — par maladresse, le plus souvent — un objet auquel leur père tenait beaucoup. — Ils le regrettent, ils pleurent peut-être, mais… vont apaiser leur chagrin auprès de celui à qui appartenait l’objet détruit par leur gaucherie… Et le père en oublie la valeur, si grande soit-elle. Plein de tendresse, non seulement il pardonne, mais il console et réconforte le tout-petit. — Que cela t’inspire.

Persévérer. — Un enfant qui frappe à une porte, frappe une fois, deux fois, de multiples fois…, fort et longtemps, avec effronterie ! Et celui qui vient ouvrir, d’abord agacé, est ensuite désarmé par la candeur du gamin importun… — Il en est de même pour toi avec Dieu.

Dans ton action de grâces après la communion, me dis-tu, la première chose qui te vient aux lèvres, sans que tu y puisses rien, c’est une demande… : Jésus, donne-moi ceci ; Jésus, telle âme ; Jésus, tel apostolat.

Ne t’inquiète pas, ne te force pas. Ne vois-tu pas que le père étant bon et l’enfant simple et hardi, le tout-petit met les mains dans les poches de son père à la recherche de friandises, avant même de l’embrasser pour lui dire bonjour ? — Alors…

Références à la Sainte Écriture