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« Aure audietis, et non intelligetis : et videntes videbitis, et non perspicietis. » Comme elles sont claires ces paroles du Saint-Esprit : ils entendent de leurs propres oreilles et ils ne comprennent pas ; ils regardent de leurs yeux, mais ils ne perçoivent pas.
Pourquoi t’inquiètes-tu si certains, tout en « voyant » ton apostolat et en en mesurant la grandeur, ne se donnent pas ? Prie dans le calme et persévère sur ton chemin : si ceux-là ne se décident pas, d’autres viendront !
Lorsque vous travaillez à l’expansion d’une entreprise apostolique, un « non » ne doit jamais être considéré comme une réponse définitive : revenez à la charge !
La sainteté, ou du moins l’effort authentique pour y tendre, ne s’accorde ni pauses, ni vacances.
Des hauts et des bas. Tu en as beaucoup, trop, des hauts et des bas ! La raison en est claire : jusqu’ici, tu as mené une vie facile, et tu ne veux pas te rendre compte que du « désir » au « don de soi » il y a une distance considérable.
Je comprends ta sainte impatience, mais en même temps tu dois considérer que certains ont besoin de réfléchir beaucoup, que d’autres répondront, le temps aidant… Attends-les les bras ouverts : joins à ta sainte impatience une prière et une mortification abondantes. — Ils viendront, plus jeunes et plus généreux ; ils se seront débarrassés de leur embourgeoisement et ils seront plus courageux.
Dieu : comme Il les attend !
La foi est une condition indispensable à l’apostolat : bien souvent, elle se manifeste dans la constance pour parler de Dieu, même si les fruits tardent à venir.
Si nous persévérons, si nous insistons, bien convaincus que le Seigneur le veut, on remarquera aussi autour de toi, de tous côtés, les symptômes d’une révolution chrétienne : les uns se donneront à Dieu, d’autres prendront au sérieux leur vie intérieure, et d’autres (les plus faibles) seront au moins prévenus.
La grande différence entre un comportement naturel et un comportement surnaturel ? La voici : le premier débute bien, mais il en vient bientôt à faiblir. Le second lui aussi commence bien…. mais par la suite il s’efforce de faire toujours mieux.
Quand les flambées du premier enthousiasme s’éteignent, il devient pénible d’avancer dans l’obscurité. — Mais ce progrès, qui coûte tant, est le plus solide. Et plus tard, au moment où tu t’y attendras le moins, l’obscurité cessera et le feu, l’enthousiasme reviendront. Alors, persévère !
Document imprimé depuis https://escriva.org/fr/book-subject/surco/15543/ (4 mai 2024)