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7 points de « Sillon » sont liés à la thématique Travail → sanctifier le travail.

Travaillons, et travaillons beaucoup et bien, sans oublier que notre meilleure arme est la prière. C’est pourquoi, je ne me lasse pas de répéter que nous devons être des âmes contemplatives au milieu du monde, qui s’efforcent de transformer leur travail en prière.

En te remettant à ton travail ordinaire, un cri de protestation t’a comme échappé : c’est toujours pareil !

Et moi, je t’ai dit : — oui, c’est toujours pareil. Mais cette tâche banale, semblable à celle qu’effectuent tes collègues de travail, doit être pour toi une prière continuelle, avec les mêmes paroles intimes et familières, mais chaque jour sur une mélodie différente.

C’est justement notre mission que de transformer la prose de cette vie en alexandrins, en un poème héroïque.

Les oraisons jaculatoires ne gênent pas plus le travail que le battement du cœur n’embarrasse le mouvement du corps.

Sanctifier son propre travail n’est pas une chimère ; c’est la mission de tout chrétien… : la tienne et la mienne.

— C’est ce qu’a découvert cet ajusteur, qui faisait ce commentaire : « Elle me rend fou de joie cette certitude que moi, en maniant le tour et en chantant, en chantant beaucoup — intérieurement et extérieurement — je peux devenir saint… : quelle bonté que celle de notre Dieu ! »

La tâche te paraît ingrate, notamment lorsque tu constates combien tes camarades aiment peu Dieu, en même temps qu’ils fuient la grâce et le bien que tu désires leur procurer.

Tu dois chercher à compenser toutes leurs omissions, en te donnant à Dieu également dans ton travail — comme tu ne l’avais encore jamais fait jusqu’à présent — en le transformant en une prière qui monte vers le ciel pour l’humanité.

Certains agissent avec des préjugés dans l’exercice de leur travail : par principe, ils ne se fient à personne et, bien sûr, ils ne comprennent pas le besoin de chercher à sanctifier leur activité. Si tu leur en parles, ils te répondent qu’il n’est pas question d’ajouter une charge supplémentaire à celle de leur propre travail, qu’ils supportent de mauvais gré, comme un poids.

— Voilà l’une de ces batailles de paix qu’il faut gagner : trouver Dieu dans ses occupations professionnelles et — avec Lui et comme Lui — se mettre au service des autres.

Mets sur ta table de travail, dans ta chambre, dans ton portefeuille…, une image de Notre Dame et dirige ton regard vers elle quand tu commences ton travail, pendant que tu l’accomplis et lorsque tu le termines. Elle t’obtiendra (je te l’assure !) la force pour faire de ton occupation un dialogue amoureux avec Dieu.