Liste des points

2 points de « Amis de Dieu » sont liés à la thématique Charité → sacrifice par amour.

Ego sum via, veritas et vita. Je suis le chemin, la vérité et la vie. Par ces mots sans équivoque, le Seigneur nous a montré le vrai sentier qui mène au bonheur éternel. Ego sum via : il est l’unique chemin qui relie le Ciel à la terre. Il le déclare à tous les hommes. Mais il le rappelle spécialement à ceux qui, comme toi et moi, lui ont dit qu’ils sont décidés à prendre au sérieux leur vocation de chrétiens, afin que Dieu soit toujours présent dans leurs pensées, sur leurs lèvres et dans toutes leurs actions, même les plus ordinaires et les plus courantes.

Jésus est le chemin. Il a laissé sur cette terre les traces nettes de ses pas, signes indélébiles que ni l’usure des ans ni la perfidie de l’ennemi n’ont réussi à effacer. Jesus Christus heri et hodie ; ipse et in sæcula. Comme j’aime à le rappeler ! Jésus-Christ, tel qu’il fut hier pour les apôtres et ceux qui le cherchaient, vit aujourd’hui pour nous, et vivra dans les siècles des siècles. C’est nous les hommes qui, parfois, ne parvenons pas à découvrir son visage, perpétuellement actuel, parce que nous regardons avec des yeux fatigués ou troubles. En commençant ce moment de prière auprès du tabernacle demande-lui, comme l’aveugle de l’Évangile : Domine, ut videam ! Seigneur, fais que je voie ! que mon intelligence s’inonde de lumière et que la parole du Christ pénètre dans mon esprit ; que sa Vie s’enracine dans mon âme, afin de me transformer en vue de la gloire éternelle.

Le chemin du chrétien

Peut-être ne nous étions-nous pas sentis jusqu’à maintenant poussés à suivre d’aussi près les pas du Christ. Peut-être ne nous étions-nous pas rendu compte que nous pouvons unir nos petits renoncements à son sacrifice réparateur : pour nos péchés, pour les péchés des hommes de toutes les époques, pour l’action perverse de Lucifer qui continue d’opposer à Dieu son non serviam ! Comment oserions-nous proclamer sans hypocrisie : « Seigneur, les offenses qui blessent ton Cœur très aimable me font mal », si nous ne nous décidions pas à nous priver d’une bagatelle ou à offrir un sacrifice minuscule en louange à son Amour ? La pénitence, véritable réparation, nous lance sur le chemin du don de soi, de la charité. Don de soi pour réparer, et charité pour aider les autres, comme le Christ nous a aidés.

Dorénavant, ayez hâte d’aimer. L’amour nous empêchera de nous plaindre, de protester. Il est vrai que nous essuyons souvent des contrariétés ; mais nous nous en plaignons ; et alors, outre que nous gaspillons la grâce de Dieu, nous lui ôtons la possibilité de nous adresser d’autres appels. Hilarem enim datorem diligit Deus. Dieu aime celui qui donne avec joie, avec la spontanéité qui naît d’un cœur aimant, sans les simagrées de celui qui se donne à Dieu comme s’il lui faisait une faveur.

Références à la Sainte Écriture
Références à la Sainte Écriture