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2 points de « Amis de Dieu » sont liés à la thématique Exemples imagés  → l'héroïsme des mères.

C’est le moment d’accourir à ta Mère bénie du Ciel, pour qu’elle te reçoive dans ses bras et t’obtienne de son Fils un regard de miséricorde. Essaye aussitôt de formuler des résolutions concrètes : finis-en une fois pour toutes, bien que cela te coûte, avec cette petite chose qui fait obstacle, et que Dieu et toi vous connaissez bien. L’orgueil, la sensualité, le manque de sens surnaturel s’allieront pour te murmurer : cela ? mais ce n’est qu’un détail ridicule, insignifiant ! Réponds sans dialoguer davantage avec la tentation : je me donnerai aussi en accomplissant cette exigence divine ! Et tu auras bien raison : l’amour se prouve d’une manière toute particulière par de petits riens. D’ordinaire, parmi les sacrifices que le Seigneur nous demande, les plus ardus sont minuscules, mais aussi continuels et efficaces que les battements du cœur.

Combien de mères as-tu connu qui ont accompli un acte héroïque, extraordinaire ? Peu, bien peu. Cependant des mères héroïques, véritablement héroïques, qui n’apparaissent pas comme des figures spectaculaires, qui ne feront jamais la une des journaux, comme on dit, nous en connaissons beaucoup toi et moi. Elles vivent en renonçant à elles-mêmes à tout moment, sacrifiant avec joie leurs propres goûts et intérêts, leur temps, leurs possibilités d’affirmation personnelle ou de succès, pour remplir de bonheur les jours de leurs enfants.

Les enfants, spécialement quand ils sont encore petits, ont tendance à se demander ce que leurs parents doivent réaliser pour eux, oubliant en revanche les obligations de piété filiale. Les fils sont d’ordinaire très intéressés, bien que, nous l’avons déjà fait remarquer, il ne semble pas que les mères attachent beaucoup d’importance à cette attitude, parce qu’elles ont assez d’amour dans leur cœur et qu’elles aiment de la meilleure affection possible : celle qui se donne sans rien attendre en retour.

Il en est de même avec Sainte Marie. Mais aujourd’hui, en la fête de sa Maternité divine, nous devons faire l’effort d’une observation plus poussée. Nos manques de délicatesse envers cette bonne Mère, si nous en trouvons, doivent nous faire mal. Je vous demande, et je me demande, comment nous lui rendons hommage.

Retournons de nouveau à l’expérience de chaque jour, aux rapports avec nos mères sur la terre. Que désirent-elles par-dessus tout de leurs enfants qui sont chair de leur chair et sang de leur sang ? Leur plus grand désir c’est de les avoir tout près d’elles. Quand les enfants grandissent et qu’il n’est plus possible qu’ils restent à leurs côtés, elles guettent avec impatience leurs nouvelles, tout ce qui leur arrive les émeut : depuis une légère maladie jusqu’aux faits les plus importants.