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À l’heure de la tentation, pense à l’Amour qui t’attend au ciel : ranime en toi la vertu d’espérance. Ce n’est pas manquer de générosité.
Buvons jusqu’à la lie le calice de la douleur en cette pauvre vie d’à présent. — Qu’importe de souffrir dix, vingt, cinquante ans…, si c’est ensuite le ciel pour toujours, pour toujours…, pour toujours ? — Et surtout — mieux que pour cette raison, propter retributionem — qu’importe de souffrir si c’est pour consoler Dieu, notre Seigneur, pour lui plaire, dans un esprit de réparation, et unis à lui sur sa Croix ? En un mot, si l’on souffre par Amour ?…
Si l’Amour, et même l’amour humain, donnent ici-bas tant de consolations, qu’en sera-t-il de l’Amour dans le ciel ?
Fais tout avec désintéressement, par pur amour, comme s’il n’y avait ni récompense ni châtiment. — Mais entretiens dans ton cœur la glorieuse espérance du ciel.
Il t’en coûte ! — Je le sais. Mais, en avant ! Seul sera récompensé — et de quel prix — celui qui combattra avec courage.
N’as-tu pas entendu avec quelle tristesse les mondains se plaignent de ce que « chaque jour qui passe, c’est mourir un peu » ?
Mais moi, je te dis : réjouis-toi, âme d’apôtre, car chaque jour qui passe te rapproche de la Vie.
Les « autres », la mort les arrête et les saisit de crainte. — Nous, la mort — la Vie — nous stimule et nous encourage.
Pour eux, c’est la fin ; pour nous, le commencement.
Courage. — Ne sais-tu pas que saint Paul a dit aux Corinthiens que « chacun touchera un salaire à la mesure de son travail » ?
Document imprimé depuis https://escriva.org/fr/book-subject/camino/16622/ (7 mai 2024)