Liste des points

6 points de « Sillon » sont liés à la thématique Vie intérieure → âmes d'Eucharistie .

« Ceci est mon Corps… », et Jésus s’est immolé, se cachant sous les espèces du pain. Maintenant Il est là, avec sa Chair et avec son Sang, avec son Âme et avec sa Divinité : de la même manière que le jour où Thomas mit ses doigts dans les Plaies glorieuses.

Néanmoins, en bien des occasions, tu passes au loin sans esquisser ne fût-ce qu’une brève salutation de simple politesse, alors que tu le fais envers n’importe quelle connaissance que tu croises dans la rue.

— Par rapport à Thomas, comme tu as peu de foi !

Si pour te libérer, l’on avait emprisonné l’un de tes amis intimes, ne chercherais-tu pas à lui rendre visite, à bavarder un moment avec lui, à lui apporter des petits cadeaux, la chaleur de ton amitié, une consolation ?… Et si cette conversation avec le prisonnier avait lieu pour te délivrer, toi, d’un mal et te procurer un bien…, y renoncerais-tu ? Et, si au lieu d’un ami, il s’agissait de ton propre père ou de ton frère ?

— Alors !

C’est pour nous que Jésus est resté dans la Sainte Hostie ! Pour demeurer à notre côté, pour nous soutenir, pour nous guider. L’amour ne se paye que par l’amour.

— Alors, comment ne pas nous rendre auprès du tabernacle, chaque jour, ne serait-ce que pour quelques minutes, pour Le saluer et Lui témoigner notre amour d’enfants et de frères ?

As-tu observé cette scène ? — Voilà qu’en face d’un sergent quelconque, d’un petit gradé sans guère de responsabilités, vient à s’approcher une recrue de belle prestance ; et ses qualités sont sans comparaison supérieures à celles de bien des officiers ; et l’un ne manque pas de faire le salut, ni l’autre de répondre.

Médite bien sur ce contraste. — Depuis le tabernacle de cette église, le Christ, Dieu parfait, Homme parfait, Lui qui est mort pour toi sur la Croix, et qui te donne tous les biens dont tu as besoin… eh bien Il s’approche de toi. Et toi, tu passes sans Lui prêter attention.

Tu as commencé par Lui rendre une visite, chaque jour… aussi je ne m’étonne pas que tu me dises : je commence à aimer à la folie la lampe du tabernacle.

Que pas un jour ne passe sans que tu dises, au moins, un « Jésus, je t’aime » et une communion spirituelle, pour réparer tous les sacrilèges et profanations qu’II subit du simple fait d’être parmi nous.