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12 points de « Forge » sont liés à la thématique Apostolat → vocation apostolique .

Enfants de Dieu. — Porteurs de la seule flamme capable d’illuminer les chemins terrestres des âmes, de la seule clarté qui ne sera jamais mêlée d’ombres, de pénombres ou d’obscurités.

— Le Seigneur se sert de nous comme de flambeaux, pour que cette lumière illumine… Il dépend de nous que de nombreux hommes ne restent pas dans les ténèbres, mais marchent sur des chemins menant à la vie éternelle.

C’est avec joie, Seigneur, que nous nous trouvons dans ta main blessée. Serre-nous bien fort ! Presse-nous : fais que nous abandonnions toute notre misère terrestre ! Que nous nous purifiions, nous enflammions, nous sentions imbibés de ton Sang !

— Et ensuite, lance-nous au loin, très loin, avec le désir de moissonner, de faire, par Amour pour toi, des semailles de plus en plus fécondes.

Une vague sale et putride — rouge et glauque — veut à tout prix submerger la terre et crache son immonde salive sur la Croix du Rédempteur…

Et lui, il veut qu’une autre vague jaillisse de notre âme, une vague immaculée et puissante, comme la main droite du Seigneur, et qu’elle détruise, par sa pureté, la pourriture de tout matérialisme, qu’elle neutralise la corruption qui a inondé la terre. Telle est, et bien plus encore, la tâche des enfants de Dieu.

Comme cela fait mal de constater qu’après deux mille ans, si peu de gens se disent chrétiens dans le monde, et que, parmi ceux qui se proclament chrétiens, il y en ait si peu qui incarnent dans leur vie la vraie doctrine de Jésus-Christ.

Il vaut la peine d’engager pour cela sa vie entière ! de travailler et de souffrir, par Amour, pour mener à bien les desseins de Dieu ! Pour coracheter avec lui !

Ô, Jésus…, fortifie notre âme ! Aplanis le chemin ! Surtout, enivre-nous d’Amour et fais ainsi de nous des brasiers intenses, qui enflamment la terre du feu divin que tu es venu y apporter.

Si tu as été choisi, appelé par l’Amour de Dieu à le suivre, tu as l’obligation de lui répondre…, et tu as aussi le devoir, non moins fort, de conduire tes frères les hommes, de contribuer à leur sainteté et de les amener sur la bonne voie.

Il nous incombe, à nous autres chrétiens, de recueillir avec jeunesse d’esprit le trésor de l’Évangile — ce trésor encore tout neuf, pour le faire parvenir aux quatre coins de la terre.

Il faut t’en persuader : étant donné que Dieu t’aime, qu’il t’écoute, qu’il te promet la gloire, protégé que tu es par la main toute-puissante de ton Père du ciel, si tu le veux, tu peux devenir une personne très solide, prête à témoigner partout de la vérité et de l’attrait de sa doctrine.

Le pouvoir de faire des miracles ! Combien d’âmes mortes, et même que d’âmes pourries tu ressusciteras, si tu laisses le Christ agir en toi.

 En ces temps-là, racontent les Évangiles, le Seigneur passait et les malades l’appelaient et le cherchaient. Le Christ continue de passer à travers ta vie chrétienne et, si tu le secondes, comme ils seront nombreux, ceux qui le connaîtront, l’appelleront, lui demanderont de l’aide, et comme ils seront nombreux les yeux qui s’ouvriront aux lumières merveilleuses de la grâce !

Jamais nous ne pouvons nous arroger le pouvoir de Jésus, qui passe parmi nous. Le Seigneur passe, et il transforme nos âmes, lorsque nous nous réunissons tous autour de lui, d’un seul cœur, dans un seul et même sentiment, et le même désir d’être de bons chrétiens. Mais c’est lui qui est là, et non toi ou moi. C’est le Christ qui passe !

 — En outre il demeure dans notre cœur — dans le tien et dans le mien ! — et dans nos tabernacles.

 — C’est Jésus qui passe, et c’est Jésus qui reste. Il demeure en toi, en chacun de vous et en moi.

À toi qui te plains d’être seul, ou de ce que ton milieu est hostile, je te fais remarquer ceci : pense que le Christ Jésus, le Bon Semeur, serre chacun de ses enfants comme du blé dans sa main blessée ; qu’il nous inonde de son Sang, qu’il nous purifie, qu’il nous lave, qu’il nous transporte !… et qu’ensuite, il nous lance généreusement dans le monde, un par un : car le blé ne se sème pas par sacs, mais grain par grain.

Tu affirmes que tu veux être un apôtre du Christ.

 — Je me réjouis beaucoup de te l’entendre dire. Je demande au Seigneur qu’il t’accorde de persévérer. Et souviens-toi que notre bouche, notre pensée, notre cœur ne doivent rien concevoir que selon des raisons divines ; n’avoir d’autre souci que celui des âmes ; ne s’intéresser qu’à ce qui, d’une manière ou d’une autre, porte à Dieu ; ou qui, pour le moins, ne t’écarte pas de lui.

Références à la Sainte Écriture
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