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2 points de « Amis de Dieu » sont liés à la thématique Jésus-Christ → soif d'âmes .

Il s’approche du figuier : il s’approche de toi, il s’approche de moi. La faim, la soif d’âmes de Jésus ? Du haut de la croix, il a crié : sitio ! j’ai soif. Soif de nous, de notre amour, de nos âmes, de toutes les âmes que nous devons amener jusqu’à lui par le chemin de la croix, qui est le chemin de l’immortalité et de la gloire du Ciel.

Il s’approcha du figuier, mais il n’y trouva rien que des feuilles. C’est regrettable. En est-il ainsi dans notre vie ? N’est-il pas vrai, hélas, qu’elle manque de foi, de vibration d’humilité, qu’on n’y trouve ni sacrifices ni œuvres ? N’est-il pas vrai que seule la façade est chrétienne, et que les fruits sont absents ? Terrible constatation. Jésus en effet ordonne : Jamais plus tu ne porteras de fruit. Et à l’instant même, le figuier devint sec. Si ce passage de l’Écriture Sainte nous attriste, il nous incite en même temps à raviver notre foi, à vivre selon la foi, afin de n’avoir que des gains à présenter au Christ.

Prenons-y garde : notre Seigneur ne dépendra jamais de nos constructions humaines. Les projets les plus ambitieux ne sont à ses yeux que jeux d’enfants. Ce qu’il veut, ce sont les âmes, c’est notre amour. Il veut que tous les hommes accourent, afin de jouir de son Royaume pour l’éternité. Nous devons travailler beaucoup sur cette terre et nous devons travailler bien, parce que c’est ce travail ordinaire que nous devons sanctifier. Mais n’oublions jamais de réaliser notre travail pour Dieu. Si nous le faisions pour nous-mêmes, par orgueil, nous ne produirions qu’un feuillage inutile. Sur un tel arbre, ni Dieu ni les hommes ne pourraient trouver de fruit.

Dans cet abandon, le zèle apostolique s’enflamme, augmente chaque jour, communiquant son inquiétude aux autres, parce que le bien tend à se propager. Notre pauvre nature, si proche de Dieu, ne peut s’empêcher de brûler du désir de semer dans le monde entier la joie et la paix, de tout baigner dans les eaux rédemptrices qui jaillissent du Côté ouvert du Christ, d’entreprendre et d’achever toutes les tâches par Amour.

Je vous parlais auparavant de douleurs, de souffrances, de larmes. Et je ne me contredis pas en affirmant que, pour un disciple qui cherche amoureusement le Maître, le goût des tristesses, des peines, des afflictions, est bien différent : elles disparaissent quand on accepte vraiment la volonté de Dieu et que l’on accomplit avec plaisir ses desseins, comme des enfants fidèles, même si l’on a l’impression que les nerfs vont craquer et que le supplice est insupportable.

Vie courante

Références à la Sainte Écriture
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